A l'année prochaine !

A l'an que ven !    
                                    

Que se sian pas maï          
Que signen pas meou !

(A l'année qui vient !
si nous ne sommes pas davantage
que nous ne soyons pas moins !)

Surprise en plein marché !

Voilà que surgit "La Traviata" de Verdi au milieu d'un marché, au moment où les gens font leurs courses...

Pour trinquer sur un air de fête, et finir l'année avec une flûte de champagne à la main !

BRAVO !!!

L'aïgo boulido (eau bouillie)

Cette recette bien connue des lendemains de fêtes, que l'on trouve également dans:

"La cuisinière Provençale" de J-B Reboul, est extraite de l'opuscule de Jean Contrucci qui s'intitule:

"Le Marseille de Raoul Signoret" du nom de son héros des "Nouveaux mystères de Marseille".

On trouve également dans ce petit livre, qui était offert avec "Le vampire de la rue des pistoles" : des plans, et des photographies anciennes des quartiers de Marseille qui se rapportent aux huit premiers épisodes de la série.

Bonnes Fêtes

Joyeux  Noël

à tous !

Merry  Christmas !



Les treize desserts

Extrait du film : "Le château de ma mère" issu du livre du même nom, où Marcel Pagnol raconte ses souvenirs d'enfance.

Solstice d'hiver

Aujourd'hui, nous sommes au premier jour de l'hiver, et si la neige qui recouvre déjà une partie de la France n'a pas fait son apparition chez nous, le froid est bien présent. Et quand le Mistral se met à souffler ici après être passé sur les cimes gelées, le temps devient glacial...

Tous les peintres de la Provence en ont fait l'expérience, le vent vous secoue dès que vous mettez le nez dehors !

"Comme je ferai un tableau, si ce sacré vent n'y était pas !

C'est là ce qui est désolant ici, quand on plante son chevalet quelque part. Et c'est bien pour cela que les études peintes ne sont pas aussi faites que les dessins : la toile tremble toujours !"

Vincent Van Gogh

(Lettres à Théo)

                           VAN GOGH        "LES OLIVIERS"

La langue d'Oc

Le Provençal est une langue d'Oc, parlée autrefois, dans le sud de la France par opposition à la langue d'Oil, qui régnait dans le Nord. Tous les amateurs de mots croisés savent cela, pour avoir utilisé ses deux petits mots : OC et OIL, qui voulaient dire OUI selon la tradition.

Dans la région de Nice, il existe le Nissart qui est un patois mâtiné d' Italien, car la province a été longtemps italienne. L'imbrication de toutes ces langues est plutôt compliquée et mouvante selon les siècles, comme vous pouvez l'imaginer...

Toutefois, l'Occitan était la langue des troubadours, ces poètes, compositeurs paroles et musiques de ballades qu'ils allaient chanter de châteaux en châteaux pendant que les seigneurs étaient partis se battre aux croisades...

                                                       

"La camba me fa mau"

C'est le titre d'une vieille chanson provençale qui se transmet oralement de générations en générations...

Je l'ai entendue dans bien des fêtes votives, au son des traditionnels  tambourinaïres,  voici le refrain :

"La camba me fa mau
Bouto sello, bouto sello,
La camba me fa mau
Bouto sello a mon chivau"

(La jambe me fait mal
Mets une selle à mon cheval )

Dans les couplets, que je ne saurais retranscrire, il est question d'un homme qui veut aller vénérer la naissance du Christ comme les autres, malgré son âge et ses douleurs, il ne se sent pas la force de faire un si long voyage à pieds, mais quoi qu'il arrive, il a la volonté farouche d'arriver à ses fins.

Petite fille, je fredonnais cette ritournelle, en sautant à cloche pied pour jouer à la marelle

La Pastorale

"La Pastorale" d'Antoine Maurel, date du XIXième siècle; c'est une comédie musicale avant l'heure...

Les pastres (ou pâtres)c'est à dire, les bergers qui ont vu l'étoile sacrée, viennent avertir les habitants d'un village provençal de la naissance de Jésus, et aussitôt, ceux ci décident de partir pour aller se recueillir auprès du nouveau né et de sa mère.

Entièrement écrite en provençal, la pastorale est pourtant facile à comprendre, je me souviens avoir assisté encore enfant,aux démêlées de Pistachié, Margarido, ou Bartoumieu et avoir beaucoup ri...

Les santons

La tradition rapporte que c'est Saint François d'Assise, qui le premier fit une crèche dans sa chapelle, la coutume se serait ensuite propagée un peu partout.
Mais à la Révolution française, les églises furent fermées ou détruites, donc, plus de célébrations, et plus de crèches...
Les gens ont pris alors l'habitude de faire leurs santons et de fêter la Nativité du petit Jésus chez eux !
Il existe à Marseille une foire aux santons qui dure tout le mois de Décembre et où l'on peut trouver toutes sortes de ces personnages, du plus simple au plus recherché.
Traiter quelqu'un de "santi belli" c'est l'accuser d'être :"un beau santon", c'est à dire , pas très remuant, ni très dégourdi...

Sainte Barbe

En Provence, le 4 Décembre, jour de la sainte Barbe (ou Barbara ), c'est à dire, 20 jours avant Noël, on plante des grains de blé dans une coupe, où l'on a placé une épaisse couche d'ouate, que l'on arrose tous les jours.

Autrefois, les cultivateurs testaient ainsi leurs grains de blé, si les tiges poussaient bien, c'était le signe que l'année suivante, la récolte serait bonne ! La tradition est restée, on continue de semer quelques grains et s'ils poussent bien, c'est signe de prospérité...

J'ai pris cette photo l'année dernière et comme vous pouvez le voir, les tiges ont poussé dru, il faut dire que j'avais pris soin de bien les arroser et de les mettre au soleil...Non, je n'ai pas fait fortune pour autant...

Chez nous, il est indispensable d'avoir son blé sur la table pour Noël ; à le voir pousser peu à peu, on apprend la patience, et quand la coupe est pleine de tiges bien vertes, on est heureux, c'est bon signe, signe qu'il y aura encore de bon repas et des amis pour les partager.

Attention au tournant (extrait)

 Page 84

Adelina et Carine travaillent dans une auberge à Vintimille, tout près de la frontière française.

"Elle est à toi..."

En ces jours de ramassage de la Banque Alimentaire, où toutes sortes de faussetés se propagent sur Internet sur l'intégrité des oeuvres caritatives, je voudrais rendre hommage aux généreux donateurs, car ils sont nombreux qui répondent favorablement aux distributeurs de sacs plastiques (dégradables) que nous sommes !

Oh! bien sûr, il y a ceux( très rares) qui vous insultent au passage, il y a ceux (rares) sapés comme des milords qui vous lancent "non, je ne donne pas", ceux qui cachent le sac dans un coin pour ne pas avoir à le rendre avec quelque chose dedans... Et, puis, il y a celui, à la mise modeste, qui vous déverse la moitié du contenu de son chariot sur les bras, parce que selon ses propres termes "il sait ce que c'est !'

MERCI à toi, l'ami...
Georges Brassens t'aurait appelé : l'auvergnat, du nom de celui qui l'avait hébergé pendant un temps à son arrivée à Paris...

Et aucun de nous ne sait ,si demain ce ne sera pas lui qui aura besoin de l'aide des autres ...

"Le journal d'une femme de chambre"

Roman paru en 1900,  ce livre d' Octave Mirbeau, raconte la vie d'une femme de chambre à travers son journal intime qu'elle écrit chaque soir dans sa mansarde. On découvre ainsi toute les failles de la bonne société, et la condition plus que pénible des servantes, traitées comme des moins que rien.
Sous la plume acide de Mirbeau, les personnages brossés à grands traits noirs se montrent souvent ridicules et il fait dire à son héroïne Célestine :
"la haute société est sale !"
propos d'une femme qui lave le linge mais aussi jugement de valeur sur "les gens biens" par rapport à la racaille des domestiques. Même quand ils veulent se montrer généreux, ils le font avec tant d'ostentation et de maladresse, qu'ils en deviennent blessants.
Mais, Célestine, elle même n'est pas épargnée par l'auteur, contaminée par l'ambiance dans lequel elle vit, elle finira par ressembler à ceux qu'elles dénigrent tant! Roman noir, regard sans indulgence sur les êtres humains, l'oeuvre bien sûr a tenté les cinéastes, mais rien ne vaut la lecture du roman, c'est encore la meilleure façon de ne pas trahir l'auteur.

La Gazette

C'est le titre du premier journal français, paru en 1631, sous l'égide de Théophraste Renaudot.

Il était hebdomadaire, et plus ou moins, (plutôt plus ) au service de l'Etat, car il avait le soutien de Louis XIII et du cardinal Richelieu !!!

Je ne me permettrais aucune allusion aux journaux actuels, qui nous donnent des informations chaque jour, par écrit selon la tradition, ou par radio et télé interposées en version plus moderne. Dans notre pays, la liberté de la Presse existe, contrairement à des contrées plus lointaines où les journalistes sont mis en prison pour un mot de trop...Hélas !

Chez nous, le compte rendu des faits journaliers est bien réel, mais comme chacun sait tout est dans la manière de les raconter...

                                        

Ecrire un journal

                                       Ecrire une lettre, c'est s'adresser aux autres, leur transmettre un message, mais écrire pour soi, jour après jour,  cela s'appelle un Journal.

Bien des écrivains ont tenu ainsi un compte précis de leurs activités et du cheminement de leur pensées, de Dostoïevsky à Jules Renard.

Ecrire, c'est un acte libérateur, une fois que les problèmes sont alignés noir sur blanc le long d'une feuille de papier, ils sont sortis de nous, de la même façon que noter une liste de courses à faire, nous permet de ne plus y penser. Cela ne résout rien mais permet de soulager un peu l'esprit.

Je pense qu'il doit exister des tas de journaux intimes écrits par des inconnus qui n'ont jamais eu l'intention de les publier, simplement, ils les ont écrits pour eux, ou pour leur famille !

Ainsi, j'ai toujours été gênée par le célébrissime "Journal d'Anne Frank", où la  jeune fille juive raconte sa vie de recluse pendant la seconde guerre mondiale. Elle ne savait pas en l'écrivant qu'il serait livré aux médias, qu'on en ferait des films, et que cela rapporterait beaucoup d'argent. Personne n'a pu lui demander son avis avant de le publier, puisque cela s'est fait après sa mort, mais il ne faut pas oublier que grâce à elle, on rend hommage  à tous ceux qui ont été persécutés, et il faut espérer que ceci compense cela...

 

"Le poète aux semelles de vent"

Arthur Rimbaud après avoir passé sa vie à voyager, est mort à Marseille à l'hôpital de la Conception, le 10 Novembre 1891.

Il s'était blessé à une jambe alors qu'il était en Ethiopie; pour revenir en France, se faire soigner, il a dû traverser le désert sur un brancard, puis subir une longue traversée en bateau; à son arrivée, la gangrène s'était installée, et il a fallu l'amputer.

Il était trop tard, il mourra à l'âge de 37 ans, en laissant derrière lui des poèmes déchirants et une foule de lettres écrites à sa famille et à ses amis au cours de sa vie d'aventurier.



Armistice

 LE DORMEUR DU VAL

C’est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D’argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

Quand Arthur Rimbaud écrit ce poème,

en 1870, il a 16 ans;

la France perd la guerre contre l'Allemagne.

Le 11 Novembre 1918 à 11 heures, la France signe l'armistice avec l'Allemagne, elle a pris sa revanche...

En 1940, l'Allemagne déclare la guerre à la France, la lutte durera jusqu'en 1944.

Trois guerres.

Des milliers de morts.

Un adolescent qui chante la beauté de la vie ?

Sans commentaires.

Piqûre de rappel...

Le Prix Goncourt a été décerné, ça y est, c'est fait !

Il va pouvoir se vendre au kilo pour les fêtes de fin d'année...
Félicitations à l'heureux gagnant, qui ne vit pas en France, tout comme la gagnante de l'année dernière !
On se demande bien pourquoi, on n'est pas bien chez nous ?

 Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore mon avis sur ce genre de manifestation,  je vous renvoie à ma

"Lettre ouverte à tous ceux qui n'ont jamais eu de prix littéraire"

écrite le 17 Janvier 2010 sur ce blog,

 mon avis n'a pas changé depuis...

Carré des écrivains

Il y avait foule, hier après-midi au Centre Bourse à Marseille pour le traditionnel :

 "Carré des écrivains", où l'on pouvait discuter avec les auteurs ayant écrit sur Marseille et se faire dédicacer leurs ouvrages.

Cette manifestation est organisée chaque année au mois de Novembre, par le sympathique "Comité du vieux Marseille", dont le but est de conserver et de mettre en valeur, le patrimoine marseillais. Ils organisent tout au long de l'année, des conférences, des cours de provençal, des excursions, et bien d'autres activités. Si vous voulez en savoir plus, allez sur leur site:

http://www.comiteduvieuxmarseille.net/   

Calligrammes

C'est le titre du dernier recueil d'Apollinaire paru au Mercure de France, en Mars 1918.

Etymologiquement, ce terme vient de deux mots grecs, et signifie "belle écriture"; il aimait jouer avec les mots et faire des dessins avec ses poèmes, c'est ce qu'on appelle  parfois de "la poésie graphique" :

Portrait d'Apollinaire

Ce dessin est signé Picasso

on y voit le poète portant un bandage à la tête, et une décoration.

Il avait été blessé par un éclat d'obus en 1916, dans les tranchées.

Il mourra en 1918 de l'épidémie de la grippe espagnole, peu de temps après son mariage, dont un des témoins était un certain Pablo Picasso...

Le temps qui passe...

             Je ne sais si cela est dû au changement d'heure,(voilà qu'il faut reculer d'une heure dans le temps), ou à la fête de la Toussaint, mais ces vers mélancoliques du poète figé dans l'attente me sont revenus à l'esprit :

Vienne la nuit sonne l'heure

Les jours s'en vont je demeure

Passent les jours et passent les semaines

Ni le temps passé

Ni les amours reviennent

Sous le pont Mirabeau coule la Seine

Vienne la nuit sonne l'heure

Les jours s'en vont je demeure

                                Guillaume Apollinaire (1880-1918)

De beaux papiers...

Il existe près de la Fontaine de Vaucluse, un petit musée, où l'on fabrique du papier à la main comme au XVième siècle. Cela se trouve, non loin d'Avignon, au milieu d'un regroupement d'artisans de toutes sortes, et c'est très intéressant à visiter. On peut aussi faire l'achat de  beaux textes écrits à l'ancienne dans d'élégantes calligraphies.

Voici la roue du moulin à eau qui alimente la fabrique

Histoire d'écritoire

Avez-vous déjà essayé d'écrire avec une plume d'oie trempée dans un encrier, je peux vous dire qu'il est très difficile de ne pas faire de bavures, et pourtant pendant des siècles, ce fut l'outil scripteur le plus répandu !

De merveilleux manuscrits, ornés d'enluminures superbes, ont été écrits de cette façon !  Pour ma part, j'ai le souvenir de la plume sergent-major de mon enfance, et des pages d'écritures où il fallait prendre bien garde aux pleins et aux déliés, sous peine de punition...

Aujourd'hui, tout cela est bien loin, il suffit d'appuyer sur les touches d'un clavier, ce qui simplifie la vie, mais où est la beauté de la calligraphie à l'ancienne ? Il semblerait que cela revienne un peu à la mode, avec le charme désuet du bon vieux temps, j'ai vu dans les boutiques que l'on vendait maintenant des écritoires, des plumiers, et des nécessaires à calligraphies avec papier, encres de couleurs, et porte-plumes ....

Une lettre est un objet précieux que l'on peut relire à son gré, décorée à sa façon, et gardée en souvenir, et quel plaisir, lorsqu'elle est bien écrite...

"Dame écrivant une lettre"

Peinture de Johan Vermeer  ( 1632-1675)

Je trouve que cette dame a un petit sourire en coin...allez savoir le message que trace sa plume...

"Les Liaisons dangereuses"

C'est sous ce titre accrocheur qu'en 1782, Pierre Choderlos de Laclos publie un roman épistolaire qui connaîtra un grand succès, je crois bien que c'est le seul qu'il ait écrit, mais c'est un chef d'oeuvre !

Il se compose uniquement de lettres que les héros s'envoient mutuellement au fil des pages. Chaque personnage a sa façon d'écrire, sa vision du monde et des choses de l'amour, nous entraînant en plein libertinage; l'histoire est fort bien racontée dans le français le plus pur qui soit, nous sommes en plein classicisme, et l'auteur possède l'art de tout dire, sans le dire, tout en le disant...

A notre époque, les cinéastes se sont précipités pour en faire des films, et souvent, ils ont mis de la viande, là où Choderlos de Laclos avait mis de la dentelle...Car, plutôt que les actes, il en montrait les conséquences, et maniait la langue française avec une suprême élégance.



French Cancan

Extrait de "La Calanque Perdue"
page 26 :



En illustration, voici une affiche signée Henri de TOULOUSE LAUTREC

Paul Cezanne

La montagne de Sainte Victoire, près d'Aix-en-Provence, peinte par Cézanne, qui était un ami d'Emile Zola, dont le père fut à l'origine du barrage Zola, bien connu dans la région.

Cézanne le 13 Avril 1906; quelques mois avant sa mort.
Photo de Gertrud Osthaus

"Paysage du Midi"

  Peinture de André Derrain, ( 1880-1954)

un ami de Cézanne, Matisse et Gaughin...

Jean Siccardi

Vient de paraître chez Calmann-Lévy, le dernier roman de Jean Siccardi :

"LA SOURCE DE SAINT GERMAIN" (ou Le secret d'un sourcier provençal ! )

J'apprécie particulièrement sa façon d'écrire, il cisèle chaque phrase comme un orfèvre et ses textes sont remplis de poésie. La Provence, bien sûr, tient le rôle principal, surtout celle des collines, et chez lui, "le principal personnage, c'est le décor" selon ses propres termes...

Mais les êtres humains se débattent avec énergie, comme dans

"LES HAUTS DE CABRIERES" qui raconte la vie des ouvriers des tuileries au début du siècle;

vous pouvez voir la vidéo qui s'y rattache en tapant :

jeansiccardi/pressesdelacite.com

I Muvrini et Grand Corps malade en duo

Lorsque la polyphonie rencontre le slam, ils fondent ensemble Une Terre Nouvelle...

I MUVRINI

Voici un message reçu par courriel, que je transmets bien volontiers:

I MUVRINI à l’Olympia
le 1er février 2011
 Après son triomphe au Zénith de Paris,
le groupe revient dans la capitale
*******************************
. Billets en vente - infos / locations sur  www.muvrini.com
http://www.olympiahall.com/
Merci de faire circuler ce message autour de vous

----Fin du message transféré

Le groupe sera également au Pasino d' Aix en Provence le 22 Octobre 2010 (entre autres concerts)

Pour de plus amples informations, n'hésitez pas, allez sur :
http://www.muvrini.com/

Salut les amis !

En entrant dans le tableau de bord de mon blog, j'ai cliqué par curiosité sur le mot :"statistiques" et alors là !

SURPRISE !!!

J'ai découvert que ma
"LETTRE OUVERTE"
 était lue en France, bien sûr par l'écrasante majorité des lecteurs, mais par ordre décroissant, par des internautes aux Etats Unis (ce qui m'épate, je l'avoue ), puis viennent le Canada, le Viet Nam, la Belgique, la Suisse, le Luxemboug, la Russie, la Martinique et la Réunion...

Je salue donc et je remercie tous ces lointains amis que je ne connais pas et qui me font le plaisir de lire mes messages...

Cher petit blog, je suis contente de toi, et de penser que tu vogues ainsi par dessus les océans et les frontières, me stupéfie et me procure une grande joie !!!

L'automne est revenu



merci à Marie-Jeanne et à Michel pour cet envoi

"touché"

 Yves Duteil est le petit neveu du capitaine Dreyfus

dans un CD paru en 1997 

 "touché"

il a écrit une chanson très émouvante en hommage à son grand oncle, elle s'intitule :" Dreyfus"

en voici quelques vers :

Je suis un peu ton fils

Et je retrouve en moi

Ta foi dans la justice

Et ta force au combat

Et je souffre avec toi

Des fers que l'on t'a mis

Pour écraser ton âme

Et pour briser ta vie

Lettre ouverte célèbre

Cette lettre, parue en 1898, dans le journal "L'Aurore", a fait sensation comme vous pouvez l'imaginer!

Zola ( écrivain très connu à ce moment là ) accuse ouvertement par voie de presse un colonel, un général, et le conseil de guerre qui a condamné le capitaine Dreyfus à la déportation, pour cause de trahison. Hors, cet homme était juif, et une terrible vague anti sémite s'était alors abattue sur la France, les dreyfusards et les antidreyfusards, comme on les appelait, se battaient dans toutes les classes de la société.

A la suite de maintes plaintes, le procés a été révisé,  on a prouvé que le malheureux était innocent et victime d'un complot monté contre lui.

Voici la fin de la longue lettre de Zola qui avait mis le feu au poudre :

cliquez sur le texte pour l'agrandir

 

Les expressions provençales

Le fada, c'est celui "qui parle avec les fées", autrement dit celui qu'on a surpris à parler tout seul...Celui qui est un peu fou, mais pas trop, pas méchant en tout cas...On dira "fadade" pour une fille, qui a un comportement un peu farfelue...

Il existe une " Anthologie des expressions en Provence" 

 aux éditions "Rivages" de Jean-Claude Bouvier et Claude Martel,

qui s'intitule: "le temps de tuer un âne à coups de figues..." (ce qui est assez long)

Jean-Louis Vissière que je salue au passage, puisqu'il a été mon prof au lycée et à la fac, a participé avec d'autres à l'élaboration de ce livre, précieux pour les "estrangers" et très amusant pour les indigènes.

J'en profite pour vous dire que son dernier livre : "Petits crimes sous Louis Philippe" vient de paraître aux éditions du Masque, après "Petits crimes sous le second empire"...

Le choléra à Marseille

Un mois de Septembre difficile...

Extrait du livre :

"LES MYSTERES DE MARSEILLE"

EMILE ZOLA a 27 ans, lorsqu'il écrit cet ouvrage, sous forme de feuilleton, il se base sur des faits réels et brode là-dessus les aventures romantiques de deux jeunes amoureux issus de classes sociales différentes.

On ne trouve plus ce livre qu'en bibliothèque, il est épuisé chez les éditeurs, et c'est dommage, car c'est agréable à lire, et très instructif sur les évènements de l'époque.

Pourtant, rassurez-vous, les problèmes sociaux dénoncés par Zola,  les pots de vin,  les lâchetés, la cupidité, tout ça existe encore...Tout comme l'amour, la bonté,  la loyauté et le courage....

Vous pouvez venir à Marseille, les conditions de vie ont changé, vous ne risquez pas d'attraper la peste, tout juste un coup de soleil par temps chaud, mais gare à l'insolation...tout le monde vous dira qu'on peut en rester "fada"!!!!

 

Où se procurer mes livres?

Si vous désirez acheter un de mes livres,

par Internet, il faut s'adresser au site de l'éditeur Edilivre
 ou sur celui d'Alapage, ou Amazon, (vente de livres par correspondance)

plus directement,  vous les trouverez à la librairie "Maupetit" 142 La Canebière 13001 Marseille

et à la librairie "Des Livres et Vous"
 50 Bd de Saint Loup   13010 Marseille

Bonne lecture !

Les Ecrivains en Provence

Le 4 et le 5 Septembre, les auteurs invités dédicacent leurs livres dans une ambiance festive pour la fête de la Saint Michel à Fuveau !

Pour plus de renseignements sur le déroulement des festivités, et si vous voulez voir la liste des écrivains qui seront présents ce week end, allez sur le site :

 Ecrivains en Provence

http://www.fuveau.com/

puis cliquez sur SALON 2010

La rentrée des classes

Colchiques dans les près
Fleurissent, fleurissent
Colchiques dans les près
C'est la fin de l'été
La feuille d'automne
Emportée par le vent
En rondes monotones
Tombe en tourbillonnant

Nuage dans le ciel
S'étire, s'étire
Nuage dans le ciel
S'étire comme une aile
La feuille d'automne
Emportée par le vent
En rondes monotones
Tombe en tourbillonnant

Châtaignes dans les bois
Se fendent, se fendent
Châtaignes dans les bois
Se fendent sous nos pas
La feuille d'automne
Emportée par le vent
En rondes monotones
Tombe en tourbillonnant

Et ce chant dans mon cœur
Murmure, murmure
Et ce chant dans mon cœur
Murmure le bonheur

Un petit souvenir d'enfance, où l'on nous faisait chanter ce poème à chaque rentrée des classes...ce qui a eu pour effet de le rendre inoubliable à des générations d'écoliers...
                          

Frédéric Mistral et Mireille

MISTRAL( né en 1830- mort en 1914)  avait un nom prédestiné, puisque c'était le même que celui du vent qui souffle régulièrement sur la Provence...il consacra toute sa vie à la langue provençale.  Quand il écrit :"Miréio", il dédicace son oeuvre à Alphonse de Lamartine, qui en fait aussitôt l'éloge ! Miréio, en provençal  veut dire : "merveille" ; c'est l'histoire d'une jeune fille issue d'une famille aisée,  amoureuse d'un pauvre vannier, qui s'appelle Vincent; face à l'opposition de sa famille, désespérée, elle meurt d'une insolation en traversant la Crau  pour aller prier les Saintes Maries de la Mer.

Alphonse Daudet était un ami de Frédéric Mistral, grand poète provençal, prix Nobel de littérature en 1904, auteur de "MIREIO" dont Gounod tira son célèbre opéra:" Mireille".

Dans "Les Lettres de mon moulin", il y a une nouvelle qui s'intitule :

"Le poète Mistral"

en voici un extrait :

En réalité, Alphonse Daudet n'a jamais habité dans le moulin de Fontvieille, près des Baux de Provence, mais il était né à Nîmes et venait souvent séjourner au château de Montauban, chez des amis.

Les Lettres de mon Moulin

Marcel Pagnol a tiré un film du recueil de nouvelles d'Alphonse Daudet :
LES LETTRES DE MON MOULIN;
voici un extrait du "Secret de Maitre Cornille" dans lequel il est fait allusion à "La chèvre de Monsieur Seguin"

Le 15 Août, est un jour de grande fête à Marseille où "La Bonne Mère" est vénérée, on monte en pèlerinage à la Basilique dés le soir du 14 Août;

A l'intérieur, les mosaïques de toute beauté ont été restaurées depuis peu ;

de nombreux ex-voto en remerciement des grâces reçues témoignent de la ferveur des marseillais à Notre Dame de la Garde...

du haut de l'esplanade, on peut admirer une vue splendide sur tout Marseille, et à cette époque de l'année, les touristes ne s'y trompent pas ....

"Les grandes vacances" selon Pagnol

                                     Trop bôooo !!!!