Je ne sais si cela est dû au changement d'heure,(voilà qu'il faut reculer d'une heure dans le temps), ou à la fête de la Toussaint, mais ces vers mélancoliques du poète figé dans l'attente me sont revenus à l'esprit :
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Passent les jours et passent les semaines
Ni le temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Guillaume Apollinaire (1880-1918)
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