A l'an que ven !
Que se sian pas maï
Que signen pas meou !
(A l'année qui vient !
si nous ne sommes pas davantage
que nous ne soyons pas moins !)
31 déc. 2010
30 déc. 2010
Surprise en plein marché !
Voilà que surgit "La Traviata" de Verdi au milieu d'un marché, au moment où les gens font leurs courses...
Pour trinquer sur un air de fête, et finir l'année avec une flûte de champagne à la main !
BRAVO !!!
27 déc. 2010
L'aïgo boulido (eau bouillie)
"La cuisinière Provençale" de J-B Reboul, est extraite de l'opuscule de Jean Contrucci qui s'intitule:
"Le Marseille de Raoul Signoret" du nom de son héros des "Nouveaux mystères de Marseille".
On trouve également dans ce petit livre, qui était offert avec "Le vampire de la rue des pistoles" : des plans, et des photographies anciennes des quartiers de Marseille qui se rapportent aux huit premiers épisodes de la série.
24 déc. 2010
23 déc. 2010
Les treize desserts
Extrait du film : "Le château de ma mère" issu du livre du même nom, où Marcel Pagnol raconte ses souvenirs d'enfance.
21 déc. 2010
Solstice d'hiver
Aujourd'hui, nous sommes au premier jour de l'hiver, et si la neige qui recouvre déjà une partie de la France n'a pas fait son apparition chez nous, le froid est bien présent. Et quand le Mistral se met à souffler ici après être passé sur les cimes gelées, le temps devient glacial...
Tous les peintres de la Provence en ont fait l'expérience, le vent vous secoue dès que vous mettez le nez dehors !
"Comme je ferai un tableau, si ce sacré vent n'y était pas !
C'est là ce qui est désolant ici, quand on plante son chevalet quelque part. Et c'est bien pour cela que les études peintes ne sont pas aussi faites que les dessins : la toile tremble toujours !"
Vincent Van Gogh
(Lettres à Théo)
VAN GOGH "LES OLIVIERS"
17 déc. 2010
La langue d'Oc
Le Provençal est une langue d'Oc, parlée autrefois, dans le sud de la France par opposition à la langue d'Oil, qui régnait dans le Nord. Tous les amateurs de mots croisés savent cela, pour avoir utilisé ses deux petits mots : OC et OIL, qui voulaient dire OUI selon la tradition.
Dans la région de Nice, il existe le Nissart qui est un patois mâtiné d' Italien, car la province a été longtemps italienne. L'imbrication de toutes ces langues est plutôt compliquée et mouvante selon les siècles, comme vous pouvez l'imaginer...
Toutefois, l'Occitan était la langue des troubadours, ces poètes, compositeurs paroles et musiques de ballades qu'ils allaient chanter de châteaux en châteaux pendant que les seigneurs étaient partis se battre aux croisades...
12 déc. 2010
"La camba me fa mau"
C'est le titre d'une vieille chanson provençale qui se transmet oralement de générations en générations...
Je l'ai entendue dans bien des fêtes votives, au son des traditionnels tambourinaïres, voici le refrain :
"La camba me fa mau
Bouto sello, bouto sello,
La camba me fa mau
Bouto sello a mon chivau"
(La jambe me fait mal
Mets une selle à mon cheval )
Bouto sello, bouto sello,
La camba me fa mau
Bouto sello a mon chivau"
(La jambe me fait mal
Mets une selle à mon cheval )
Dans les couplets, que je ne saurais retranscrire, il est question d'un homme qui veut aller vénérer la naissance du Christ comme les autres, malgré son âge et ses douleurs, il ne se sent pas la force de faire un si long voyage à pieds, mais quoi qu'il arrive, il a la volonté farouche d'arriver à ses fins.
Petite fille, je fredonnais cette ritournelle, en sautant à cloche pied pour jouer à la marelle
8 déc. 2010
La Pastorale
"La Pastorale" d'Antoine Maurel, date du XIXième siècle; c'est une comédie musicale avant l'heure...
Les pastres (ou pâtres)c'est à dire, les bergers qui ont vu l'étoile sacrée, viennent avertir les habitants d'un village provençal de la naissance de Jésus, et aussitôt, ceux ci décident de partir pour aller se recueillir auprès du nouveau né et de sa mère.
Entièrement écrite en provençal, la pastorale est pourtant facile à comprendre, je me souviens avoir assisté encore enfant,aux démêlées de Pistachié, Margarido, ou Bartoumieu et avoir beaucoup ri...
6 déc. 2010
Les santons
La tradition rapporte que c'est Saint François d'Assise, qui le premier fit une crèche dans sa chapelle, la coutume se serait ensuite propagée un peu partout.
Mais à la Révolution française, les églises furent fermées ou détruites, donc, plus de célébrations, et plus de crèches...
Les gens ont pris alors l'habitude de faire leurs santons et de fêter la Nativité du petit Jésus chez eux !
Il existe à Marseille une foire aux santons qui dure tout le mois de Décembre et où l'on peut trouver toutes sortes de ces personnages, du plus simple au plus recherché.
Traiter quelqu'un de "santi belli" c'est l'accuser d'être :"un beau santon", c'est à dire , pas très remuant, ni très dégourdi...
Mais à la Révolution française, les églises furent fermées ou détruites, donc, plus de célébrations, et plus de crèches...
Les gens ont pris alors l'habitude de faire leurs santons et de fêter la Nativité du petit Jésus chez eux !
Il existe à Marseille une foire aux santons qui dure tout le mois de Décembre et où l'on peut trouver toutes sortes de ces personnages, du plus simple au plus recherché.
Traiter quelqu'un de "santi belli" c'est l'accuser d'être :"un beau santon", c'est à dire , pas très remuant, ni très dégourdi...
4 déc. 2010
Sainte Barbe
En Provence, le 4 Décembre, jour de la sainte Barbe (ou Barbara ), c'est à dire, 20 jours avant Noël, on plante des grains de blé dans une coupe, où l'on a placé une épaisse couche d'ouate, que l'on arrose tous les jours.
Autrefois, les cultivateurs testaient ainsi leurs grains de blé, si les tiges poussaient bien, c'était le signe que l'année suivante, la récolte serait bonne ! La tradition est restée, on continue de semer quelques grains et s'ils poussent bien, c'est signe de prospérité...
J'ai pris cette photo l'année dernière et comme vous pouvez le voir, les tiges ont poussé dru, il faut dire que j'avais pris soin de bien les arroser et de les mettre au soleil...Non, je n'ai pas fait fortune pour autant...
Chez nous, il est indispensable d'avoir son blé sur la table pour Noël ; à le voir pousser peu à peu, on apprend la patience, et quand la coupe est pleine de tiges bien vertes, on est heureux, c'est bon signe, signe qu'il y aura encore de bon repas et des amis pour les partager.
Inscription à :
Articles (Atom)