30 janv. 2013

Figaro


"Je me presse de rire de tout, de peur d'être obligé d'en pleurer !"
Figaro 
dans "LE BARBIER DE SEVILLE" DE BEAUMARCHAIS

27 janv. 2013

RIRE

 Louis de Funès est mort le 27 Janvier 1983. 
Cet homme , qui campait toujours des personnages assez odieux provoquait le rire et à mon avis, le rire est un remède...
Marcel Pagnol dit ce qu'il en pense dans "Le schpountz" écrit en 1938.

 Le personnage d'Irénée, qui était joué par Fernandel dans le film, est honteux d'être un comique, mais la jeune femme dont il est amoureux et qu'il épousera par la suite, lui démontre que c'est un honneur d'être capable de faire rire les gens, puisque cela les aide à vivre 


21 janv. 2013

Le sonnet d'Arvers


Extrait du MASQUE DES HEROS
Page 52 :


Le sonnet d'Arvers date de 1833 et c'est le seul poème de cet auteur qui soit passé à la postérité, il y avoue son amour pour une femme que l'on soupçonne être l'épouse de Victor Hugo, mais en fait tout le monde ignore le fin mot de l'histoire...


« Mon âme a son secret, ma vie a son mystère :
Un amour éternel en un moment conçu.
Le mal est sans espoir, aussi j'ai dû le taire,
Et celle qui l'a fait n'en a jamais rien su.
Hélas ! j'aurai passé près d'elle inaperçu,
Toujours à ses côtés, et pourtant solitaire,
Et j'aurai jusqu'au bout fait mon temps sur la terre,
N'osant rien demander et n'ayant rien reçu.
Pour elle, quoique Dieu l'ait faite douce et tendre,
Elle ira son chemin, distraite, et sans entendre
Ce murmure d'amour élevé sur ses pas ;
À l'austère devoir pieusement fidèle,
Elle dira, lisant ces vers tout remplis d'elle :
« Quelle est donc cette femme ? » et ne comprendra pas. »

17 janv. 2013

Photos du Carré des écrivains


De nombreuses photos du Carré des écrivains 2012 ont été prises par Anne-Claude Thévand, vous pouvez les voir sur  son blog ou sur celui du Comité du Vieux Marseille :

http://comitevieuxmarseille.eklablog.com/

Ce jour là, il y avait vraiment beaucoup de monde dans la Galerie marchande du Centre Bourse, de nombreux écrivains participaient à cette réunion, et c'est bien la preuve que l'écriture n'est pas un art moribond ! Romans policiers, d'aventures ou historiques, recueil de poèmes, de photos, de recettes, le public avait largement le choix...Et la foule se pressait autour des stands, preuve qu'il existe bel et bien un public qui aime lire...

13 janv. 2013

Marseille capitale


Hier soir, c'était la fête à Marseille, la ville s'est illuminée, on a vu des feux d'artifices, des roues de lumières, des pluies de plumes, les sirènes de bateaux ont résonné, des fanfares et des chansons ont mené la danse dans la nuit toute pleine de bruit et de musique..
Les enfants trépignaient de joie, et c'était bien cela le plus beau, ces regards brillants tournés vers l'avenir !
N'en déplaise aux esprits chagrins, Marseille est une belle ville, avec une vie culturelle qui va aller en s'épanouissant tout au long de cette année où elle sera Capitale Européenne de la Culture.


10 janv. 2013

"Mon père, ce héros..."


Extrait du MASQUE DES HEROS
Page 51
Simon qui est un enfant adopté est obsédé par la recherche de son père inconnu :
"Mais, lui, il a besoin d’admiration pour vivre. Il respecte infiniment l’homme qui l’a élevé avec tant d’amour, mais ne peut s’empêcher de penser à celui qui lui a donné le jour.
Qui était-il celui-là ?
Un combattant ?
Une victime ?
Un héros?
Un salaud ? Non pas ça ! Il ne veut pas ! Que son vrai père ait pu être un lâche, un sale type, il le refuse absolument, un peu comme une impossibilité génétique. Ce n’est pas possible, n’est-ce pas ? Face à cette interrogation pathétique, Clo est restée sans voix. On n’est pas responsable de ses parents, ni de leurs actes.
Comment savoir et surtout que répondre ?
Alors, elle a pris son feutre rouge et a écrit sur son fameux tableau de la cuisine ce vers de Victor Hugo :
– « Mon père, ce héros au sourire si doux… »

Ce vers de Victor Hugo est le premier du poème qui s'intitule :"Après la bataille" où il raconte un épisode de la vie de son père qui était officier dans l'armée;

Mon père, ce héros au sourire si doux,
Suivi d'un seul hussard qu'il aimait entre tous
Pour sa grande bravoure et pour sa haute taille,
Parcourait à cheval, le soir d'une bataille,
Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit.
Il lui sembla dans l'ombre entendre un faible bruit.
C'était un Espagnol de l'armée en déroute
Qui se traînait sanglant sur le bord de la route,
Râlant, brisé, livide, et mort plus qu'à moitié.
Et qui disait: " A boire! à boire par pitié ! "
Mon père, ému, tendit à son hussard fidèle
Une gourde de rhum qui pendait à sa selle,
Et dit: "Tiens, donne à boire à ce pauvre blessé. "
Tout à coup, au moment où le hussard baissé
Se penchait vers lui, l'homme, une espèce de maure,
Saisit un pistolet qu'il étreignait encore,
Et vise au front mon père en criant: "Caramba! "
Le coup passa si près que le chapeau tomba
Et que le cheval fit un écart en arrière.
" Donne-lui tout de même à boire ", dit mon père.

5 janv. 2013

"La marche des Rois"


Le 6 Janvier, la tradition veut que l'on fête les Rois Mages venus adorer  Jésus à sa naissance. Melchior,  le plus vieux est blanc, Gaspard, plus jeune représente un asiatique, Balthazar est noir; tous les trois symbolisent toutes les nations et tous les âges de la vie.

 "De bon matin, j'ai rencontré le train 
De trois grands rois qui allaient en voyage,
De bon matin, j'ai rencontré le train
De trois grands rois dessus le grand chemin..."
Cette MARCHE DES ROIS de BIZET date de 1872; ce chant de Noël  fait partie de l'ARLESIENNE de DAUDET, qui avait mis en scène pour le théâtre sa nouvelle, du même nom, qui figure dans LES LETTRES DE MON MOULIN.

1 janv. 2013

Bonne Année 2013


Tous mes meilleurs voeux pour 2013 !
Un bouquet de fleurs (que j'ai brodé aux rubans) pour vous souhaiter beaucoup de douceur et aussi de courage afin de lutter avec le plus d'élégance possible contre la dureté de la vie et ne jamais oublier à quel point elle peut être belle.