30 mars 2016

STENDHAL et Marseille


Avant de devenir célèbre avec Le Rouge et le Noir et La Chartreuse de Parme, le jeune Henri Beyle, qui ne s’appelait pas encore Stendhal, fut séduit, à 22 ans, par  une ravissante comédienne, bouleversante interprète de Chimène, dans Le Cid, et il la suivit à Marseille où le futur auteur du savoureux traité De l’Amour, allait ressentir ses premiers émois, sous la flèche du facétieux Cupidon. Il vivra presqu’une année entière dans la cité phocéenne, et ce fut la période de son existence où il fut certainement le plus pleinement heureux.
Toute sa vie, il conservera d’ailleurs une tendresse particulière pour « cette magnifique Marseille » où il reviendra à deux reprises, et c’est d’ailleurs à Marseille, qu’il aura l’idée de Julien, le héros du  Rouge et le Noir.
Claude Camous qui lui consacra un livre, (*)  nous transporte allègrement sur ses traces à Marseille, une ville qui le fascinait, et qui était pour lui, en dépit de ses mauvaises odeurs, « la plus jolie ville de France ».
(*)   STENDHAL à MARSEILLE « La ville de son premier Amour » - Editions Autres-Temps 


Lundi 4 Avril 2016 à 17 H.  
STENDHAL à MARSEILLE  
Cycle Marseille Raconté par Claude CAMOUS.
Préparé et présenté par Pierre-Marie JONQUIERE.
Maison de la Région - Auditorium - 61 La Canebière - 13001 - Marseille -
04 91 57 57 50
Entrée Libre et Gratuite

26 mars 2016

La Paix de Pâques

 

Pour tous ceux qui sont dans la galère, qui souffrent, qui luttent, que la Paix de Pâques les illumine et les guide vers la lumière !

Il y a toujours un moment où les tempêtes se calment, où les flots s'apaisent, et il faut rester forts pour en profiter.

Bonnes fêtes de Pâques à tous ...

14 mars 2016

Une histoire d'émigrants


Extrait des ROMANCES DU VENT
"Le rital"
Page 43

"Le gîte et le couvert, c’était déjà quelque chose… Cette fois là, nous, on a dormi sous un pont ; mais dès le lendemain, on a trouvé un point de chute, on savait où aller, mais on avait promis de ne rien dire. Un
secret est un secret, et celui-là, même s’il ne nous appartenait pas, scellait nos lèvres.
A part ça, c’est fou le nombre de gens qui nous regardaient de travers, sans qu’on sache pourquoi. Il faut dire qu’ils étaient chez eux, et nous, non, avec, en plus, une peau trop foncée, des vêtements trop misérables, un vocabulaire trop limité. Pourtant, on faisait des efforts incessants pour communiquer avec les autres, mais on parlait avec un accent, et il y avait toujours quelqu’un pour faire remarquer qu’on ne portait pas un nom français. On nous traitait de « ritals » et c’était une insulte ! La nourriture avait un autre goût, la pluie nous dégoulinait dans le dos, nos chaussures glissaient sur les trottoirs trop lisses.
Lui, mourrait de peur qu’on lui pose la question fatale :
« Papiers ? »
L’angoisse l’habitait tout le temps.
Nous, on ne riait pas, non, mais il a fini par sentir
qu’on était là, tapis dans l'ombre, à l'observer, et il a fait semblant de ne pas s'en apercevoir."



8 mars 2016

Journée des femmes


La route a été longue...pour beaucoup de femmes, elle continue à être rude !
Mais le courage a toujours existé, ainsi que la volonté d'agir, d'apprendre, d'aller de l'avant.
Il me revient en mémoire, Georges Sand, qui signait ses romans de ce nom d'homme pour se faire publier, alors qu'elle se prénommait Aurore, comme le début d'un nouveau jour;  et curieusement, le général De Gaulle qui accorda  le droit de vote aux femmes après la guerre de 1940, en souvenir de l'héroïsme de nombre d'entre elles durant la Résistance.
Une pensée fraternelle pour toutes les femmes bafouées dans le monde, et quelques fleurs pour saluer le courage de celles qui se sont battues au fil des siècles pour conserver leur dignité.