28 sept. 2012
25 sept. 2012
22 sept. 2012
Chanson de Brassens
Un vingt-deux de septembre au diable vous partites,
Et, depuis, chaque année, à la date susdite,
Je mouillais mon mouchoir en souvenir de vous...
Or, nous y revoilà, mais je reste de pierre,
Plus une seule larme à me mettre aux paupières:
Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.
On ne reverra plus au temps des feuilles mortes,
Cette âme en peine qui me ressemble et qui porte
Le deuil de chaque feuille en souvenir de vous...
Que le brave Prévert et ses escargots veuillent
Bien se passer de moi pour enterrer les feuilles:
Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.
Jadis, ouvrant mes bras comme une paire d'ailes,
Je montais jusqu'au ciel pour suivre l'hirondelle
Et me rompais les os en souvenir de vous...
Le complexe d'Icare à présent m'abandonne,
L'hirondelle en partant ne fera plus l'automne:
Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.
Pieusement noué d'un bout de vos dentelles,
J'avais, sur ma fenêtre, un bouquet d'immortelles
Que j'arrosais de pleurs en souvenir de vous...
Je m'en vais les offrir au premier mort qui passe,
Les regrets éternels à présent me dépassent:
Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.
Désormais, le petit bout de coeur qui me reste
Ne traversera plus l'équinoxe funeste
En battant la breloque en souvenir de vous...
Il a craché sa flamme et ses cendres s'éteignent,
A peine y pourrait-on rôtir quatre châtaignes:
Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.
Et c'est triste de n'être plus triste sans vous
Et, depuis, chaque année, à la date susdite,
Je mouillais mon mouchoir en souvenir de vous...
Or, nous y revoilà, mais je reste de pierre,
Plus une seule larme à me mettre aux paupières:
Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.
On ne reverra plus au temps des feuilles mortes,
Cette âme en peine qui me ressemble et qui porte
Le deuil de chaque feuille en souvenir de vous...
Que le brave Prévert et ses escargots veuillent
Bien se passer de moi pour enterrer les feuilles:
Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.
Jadis, ouvrant mes bras comme une paire d'ailes,
Je montais jusqu'au ciel pour suivre l'hirondelle
Et me rompais les os en souvenir de vous...
Le complexe d'Icare à présent m'abandonne,
L'hirondelle en partant ne fera plus l'automne:
Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.
Pieusement noué d'un bout de vos dentelles,
J'avais, sur ma fenêtre, un bouquet d'immortelles
Que j'arrosais de pleurs en souvenir de vous...
Je m'en vais les offrir au premier mort qui passe,
Les regrets éternels à présent me dépassent:
Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.
Désormais, le petit bout de coeur qui me reste
Ne traversera plus l'équinoxe funeste
En battant la breloque en souvenir de vous...
Il a craché sa flamme et ses cendres s'éteignent,
A peine y pourrait-on rôtir quatre châtaignes:
Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.
Et c'est triste de n'être plus triste sans vous
17 sept. 2012
13 sept. 2012
La Foire de Marseille
C'est pour bientôt !
Cette année, la gastronomie est mise à l'honneur, mais aussi tout ce qui touche à l'habitation, à la mode, à la beauté, aux loisirs, on peut même faire le tour du monde, puisque 47 pays sont représentés...
7 sept. 2012
La course des nuées
Extrait de "Comme un reflet d'éternité"
Page 31
Alors, un étrange sourire de triomphe se dessina sur les lèvres rouges de la belle inconnue…"
Photos envoyées par M-J
Page 31
"Le souvenir de la momie entrevue dans la tombe de la Vallée des Rois vint aussitôt le tourmenter. Cette femme lui ressemblait, aussi extraordinaire que cela puisse paraître !
Il était incapable de parler. Les bras ballants le long du corps, il leva les yeux pour voir ce qu’elle regardait de ses grands yeux aux reflets dorés. Son regard était posé sur le ciel, nappe sublime où des filaments de nuages traçaient d’étranges formes, d’intraduisibles signes au simple néophyte qu’il était. De sa petite embarcation, elle semblait diriger la course des nuées, inaccessibles navires lancés vers l’infini.
Pas un geste vers lui, pas un mot. Il finit par se lasser, et s’en retourna comme il était venu…Alors, un étrange sourire de triomphe se dessina sur les lèvres rouges de la belle inconnue…"
Photos envoyées par M-J
3 sept. 2012
La rentrée
Dans "Le temps des secrets", Marcel Pagnol raconte avec humour les révisions que son père, qui était instituteur, lui faisait faire avant la rentrée des classes :
"-
Donc, c'est demain, à dix heures précises, que nous commençons les
révisions.
Le lendemain matin, en partant sous les dernières étoiles,
j'annonçai la triste nouvelle à Lili. Il me consola de son mieux et me déclara
que d'ailleurs, il allait être requis* luimême pour le ramassage des «pommes
d'amour»* d'hiver, et les premiers labours d'automne.
Je rentrai donc vers les dix heures... Mon père me fit faire une
longue dictée qui racontait vainement les malheurs d'un roi imbécile nommé
Boabdil.
L'après-midi, après un festival d'analyse logique et une courte
récréation, il me fallut régler le débit de trois robinets, qui remplissaient un
bassin, puis calculer les temps d'un cycliste qui s'efforçait - je ne sais
pourquoi - de rattraper un cavalier dont la monture s'était arrêtée plusieurs
fois pour boire. Après quoi, Paul fut convoqué pour écouter la lecture, que je
dus faire à haute voix , des malheurs de
Vercingétorix...
Ces leçons ne durèrent d'ailleurs que six jours, car il fallut
redescendre et définitivement vers la ville, pour compléter d'autres
préparatifs."
(en Provence, les pommes d'amour sont des tomates)
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