IMAN MALEKI
Petite Mariam,
"Il faut absolument que je t'écrive ce que je pense de toi et que je n'ai pas osé te dire.
Quand je t'ai vue pour la première fois, tu étais assise sur un coin de trottoir où tu essayais de toute la force de tes menottes de nouer des lacets récalcitrants. Tu t'appliquais si bien, que tu tirais la langue sans t'en rendre compte, toute tendue dans ton effort. Par la suite, j'ai remarqué souvent chez toi, cette obstination à parvenir à tes fins coûte que coûte. Ta maison n'était pas très loin de la mienne, je t'apercevais parfois de loin en loin, silencieuse et trop pensive pour ton âge..."
Début de la Lettre Choisie.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire