22 déc. 2022
27 nov. 2022
Une foule de lecteurs
3 nov. 2022
18 oct. 2022
Une si belle amitié
Anna de Noailles était d'origine roumaine, son nom de jeune fille était Elisabeth de Brancovan , elle a épousé le comte de Noailles. Elle vivait à Paris, fréquentait la bonne société où ses recueils de poèmes avaient un grand succès. C'est dans les salons qu'elle a rencontré Marcel Proust, qui souffrait d'une grave maladie respiratoire, et ne sortait guère de chez lui. Une grande amitié les lia tout les deux, et ils possédaient tous les deux une grande passion pour l'écriture.
23 sept. 2022
L' AUTOMNE
Les feuilles dans le vent courent comme des folles
Elles voudraient aller où les oiseaux s'envolent,
Mais le vent les reprend et barre leur chemin :Elles iront mourir sur les étangs demain.
1 sept. 2022
C' est la rentrée !
8 août 2022
Visite de la GROTTE COSQUER
La magnifique grotte préhistorique sous la mer a été reconstituée près du MUCEM
Voir les horaires et les tarifs de visite sur le site:
www.GROTTE-COSQUER.COM
6 juil. 2022
Prochain Carré des écrivains
Bonjour,
J’ai le plaisir de vous informer que le 30ème CARRE DES ECRIVAINS ®, manifestation littéraire et patrimoniale où sont accueillis les auteurs ayant écrit sur Marseille,
se tiendra le Samedi 26 Novembre 2022 de 14 h à 18 h dans les espaces du Centre Bourse.
Les auteurs pourront rencontrer le public et dédicacer leurs livres sur Marseille pendant tout l'après-midi.
8 juin 2022
L'arrivée du rital
LES ROMANCES DU VENT
Extrait Pages : 44 - 45
Charrier des pierres toute la journée, ça finit par créer des liens, mais, lui, il ne nous parlait pas beaucoup. On ne lui en a pas voulu, au fond, c’était plus facile de nous ignorer ; il a bien fallu qu’il s’habitue au climat, aux nouveaux aliments, au béton des villes, aux cris des patrons, à l’indifférence glacée des gens comme il faut. Il a tout accepté sans broncher, et peu à peu, il s’est arrangé une vie en équilibre sur un fil. Et puis, il y avait cette fille au regard brûlant rencontrée sur le navire ; alors le fil sur lequel il marchait, s’est transformé en un vaste chemin où ses pas avaient trouvé un écho. Elle aussi était une déracinée, elle aussi, venait d’ailleurs; et puis, ils s’étaient trouvé des compagnons qui leur ressemblaient, tout naturellement, poussés les uns vers les autres par le souffle du vent dans les rues de la grande ville. Alors, main dans la main, la route était devenue moins difficile.
Ils étaient trop beaux tous les deux !
Tout doucement, on en a profité pour se glisser un peu dans leur vie, l’air de rien, on leur a rappelé les fêtes d’autrefois, les airs de mélodies sous la lune, et ils se sont mis à chantonner malgré eux les rengaines du passé qu’on leur soufflait dans les oreilles. Le jour de leur union, avec leurs amis, ils ont fait la fête ; nous, bien sûr, on y était aussi, quand ils ont apporté les plats, quand ils ont chanté, quand ils ont dansé, quand ils ont parlé des endroits d’où ils venaient…C’est là qu’on les attendait, solides, imperturbables, inévitables. Des liens fraternels sont apparus entre nous qui ne devaient plus jamais se défaire ; mais il ignorait encore la vérité, et nous, on ne savait pas trop comment lui en parler. Mon frère qu’on appelait « le balafré » faisait peur à beaucoup de gens à cause de sa drôle de figure, mais dans un sens, c’était mieux, comme ça, on nous fichait la paix ! Quand quelqu’un faisait mine de nous chercher dispute, je brandissais ma canne comme une lance de combat et tout était dit, pas besoin de rien d’autre.
Tout le monde nous craignait, sauf lui, il nous aimait, et il avait raison, les liens du cœur sont plus forts que les liens du sang.
15 mai 2022
8 mai 2022
18 avr. 2022
La carte postale
LE MASQUE DES HEROS
Extrait Page 13
LA CARTE POSTALE
JUILLET 1994
Marseille, un jour d'été comme un autre, ciel d'un bleu implacable et soleil inratable :
Simon se fige face à ce rectangle de carton qu'il tient entre ses mains;
Qu’est ce que sa mère faisait à Quiberon dans les années 70 ? Elle qui n’aime que les plages de sable fin, le soleil et les cocotiers ?
Cette carte postale le fascine : elle représente une presqu’île battue par les vents un jour de tempête sous un ciel chargé de lourds nuages gris ; on aperçoit un château de légende à l’horizon, semblable à celui de l’enchanteur Merlin, et puis, au verso, on peut lire ces simples mots :
« 7 Août 76
Souvenir de Bretagne
Je reviens bientôt
Flo »
1 avr. 2022
LA LETTRE
4 mars 2022
PAGNOL fait son cinéma
EXPOSITION PAGNOL RACONTE PAGNOL
C'est au Château de la Buzine, " le château de ma mère" de Marcel Pagnol... devenu La Maison des cinémas de la Méditerranée.
Des visites commentées de l'exposition (non-incluses dans la visite autonome du Château) sont prévues tous les mercredis et tous les dimanches (dès le 09 mars) à 15h30.
3€ - Non réservable - Achat sur place le jour même.13 févr. 2022
Sur le droit chemin
Extraits de "ATTENTION AU TOURNANT"
Pages 33-34
Ce jour là, la petite Valentine se balançait doucement, pendant que son pépé arrachait les mauvaises herbes, à demi courbé vers le sol. Le bruit d’une porte que l’on claque brusquement, les avait fait sursauter tous les deux ; Carine sortait de la maison d’à côté et se dirigeait vers le portail sans rien voir autour d’elle. Cette image devait hanter la fillette pendant des années, elle vit la jeune femme passer l’entrée de la villa, suivre l’allée de fins graviers blancs, descendre sur la route, prendre le virage qui menait au village, et puis plus rien, ce fut tout… Elle attendit longtemps sans en croire ses yeux, et pourtant, il fallut bien se rendre à l’évidence. Carine ne reparut pas de l’autre côté du tournant.
Valentine, si elle n’avait pas été handicapée, aurait couru tout de suite au moins jusqu’à la porte du jardin, mais c’était impossible, elle était attachée sur sa balançoire, et de toutes façons, elle ne pouvait pas marcher... Sans doute, tout aurait été différent alors ; peut-être, aurait-elle vu quelque chose, et le drame aurait pu être évité !
- « Où elle va, Carine ? »
La question avait jailli spontanément de sa bouche de petite fille où deux dents manquantes faisaient un trou disgracieux. Son grand-père n’avait jeté qu’un vague coup d’œil dans sa direction, il avait à peine relevé la tête, absorbé par son travail ; il devait le regretter plus tard, trop tard ! C’était un après midi calme et tranquille, plein d’un fragile soleil de printemps, un jour comme un autre… Rien ne laissait présager le drame qui allait suivre.
- « Où elle est passée Carine ? »