Anniversaire de la mort de Brassens

Le 29 Octobre 1981 est la date de la mort de Georges Brassens qui était né en 1921 dans la ville de Sète.

C'était un vrai poète, un homme très cultivé bien qu'autodidacte, et qui laissera sa trace sur le chemin de l'humanité...

ENCORE ET TOUJOURS BRAVO MONSIEUR BRASSENS !

Kindle

Voici la dernière communication de mon éditeur :

"L'équipe Edilivre est heureuse de vous annoncer que votre ouvrage sera bientôt mis en vente sur le Kindle d'Amazon. Comme vous le savez, la fameuse librairie en ligne a lancé la commercialisation en France de la tablette Kindle qui permet la lecture des livres au format numérique. Edilivre est partenaire de ce projet. Voici donc un moyen de distribution supplémentaire et prometteur que nous sommes heureux de mettre à votre disposition."

Sur un air de Glenn Miller...

Extrait de "ATTENTION AU TOURNANT"

Page 130

"Com'ti veu"

Extrait de "LA CALANQUE PERDUE"
Page 67

Poème à mon frère blanc

Cher frère blanc,
Quand je suis né, j'étais noir,
Quand j'ai grandi, j'étais noir,
Quand je suis au soleil, je suis noir,
Quand je suis malade, je suis noir,
Quand je mourrai, je serai noir.

Tandis que toi, homme blanc,
Quand tu es né, tu étais rose,
Quand tu as grandi, tu étais blanc,
Quand tu vas au soleil, tu es rouge,
Quand tu as froid, tu es bleu,
Quand tu as peur, tu es vert,
Quand tu es malade, tu es jaune,
Quand tu mourras, tu seras gris.

Alors, de nous deux,
Qui est l'homme de couleur ?

LEOPOLD SENGHOR  (1906-2001)

La Négritude

Ce terme a été inventé par le poète martiniquais Aimé Césaire vers 1930. Il a été repris par Léoplold Senghor, lui aussi poète et homme politique, qui sera Président de la République sénégalaise et entrera à l'Académie Française.

"La négritude" est un courant littéraire qui revendique l'originalité de la culture noire et son identité face à l'omniprésence écrasante du colonialisme.

C'est à Leopold Senghor que l'on doit ces vers célèbres :

"J'ai rêvé d'un monde de soleil
dans la fraternité de mes frères aux yeux bleus"

 

Joséphine Baker

En 1925, elle est la vedette de "La Revue Nègre" à Paris, avec sa ceinture de bananes pour tout vêtement; le jazz est à la mode, et toute la jeunesse s'étourdit de danse et de musique, rompant avec les anciennes traditions d'un début de siècle guindé.

C'est à ce moment là que le jeune Marcel Pagnol écrit "Jazz".

Dès le début de la pièce, on entend cette musique, qu'un voisin importun fait subir au vieux professeur Blaise.

Au moment de l'écroulement de son rêve de grandeur, il songera à aller noyer son chagrin dans un dancing à la mode, puis se rabattra sur le départ vers une retraite tranquille à la campagne; mais le jeune serbe lui ravit le coeur de Cécile, et désespéré, il finit par comprendre qu'il a raté sa vie, et en détruisant le Blaise de sa jeunesse qui lui fait horreur, il se tue par la même occasion...



"JAZZ" de Pagnol

C'est une des premières pièces de théâtre de Marcel Pagnol, avant qu'il n'écrive la fameuse trilogie marseillaise de "Marius", "Fanny" et "César".

Dans le style de "Topaze"; elle date de 1926 et raconte l'histoire d'un prof de grec ancien (Blaise), à Aix en Provence ;  celui-ci a consacré sa vie à l'étude dans le but de devenir célèbre par ses recherches sur d'anciens manuscrits. Pourtant, au moment où il va obtenir une chaire à la Sorbonne, on s'aperçoit qu'il s'est trompé dans ses traductions...

Catastrophe !

Il a passé sa jeunesse dans les livres sans rien voir de ce qui se passait autour de lui, et le fantôme de celui qu'il a été, indifférent et timoré, apparaît à ses yeux effarés.

Une de ses élèves: Cécile, dont il est amoureux, lui apprend le passé d'un de ses étudiants, un serbe, venu faire ses études en France.

Marcel Pagnol était un grand écrivain, et son oeuvre que certains traitent de "pagnolade" (je me demande bien qui a inventé ce mot!) est superbe, le jeune prof d'anglais qu'il était en 1920, ne pouvait pas se douter qu'il finirait à l'Académie Française !

Flaubert et Marseille

Gustave Flaubert (1821-1880), visite Marseille en 1840, et il en parle dans ses carnets de "Voyages", il semble particulièrement frappé par la beauté des calanques et le caractère hétéroclite de la population :

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